BUSINESS: L’inflation américaine ralentit en juillet avec la baisse du prix de l’essence

Les prix de l’én­ergie aux États-Unis ont con­tin­ué de grimper le mois dernier, mais la baisse des prix de l’essence a ralen­ti le rythme.

Selon le départe­ment du tra­vail, l’in­fla­tion annuelle, c’est-à-dire le taux d’aug­men­ta­tion des prix, a atteint 8,5 % en juil­let, ce qui est inférieur au pic de 9,1 % enreg­istré en juin.

Out­re l’én­ergie, les coûts ont con­tin­ué d’aug­menter dans de nom­breux secteurs tels que l’al­i­men­ta­tion et le logement.

La hausse des coûts nuit à de nom­breuses familles et a un impact con­sid­érable sur l’économie.

La crois­sance de l’emploi reste forte, mais d’autres indi­ca­teurs, comme la con­fi­ance des con­som­ma­teurs et le cli­mat des affaires, sont plom­bés par les craintes d’in­fla­tion, qui aug­mente au rythme le plus rapi­de depuis le début des années 1980.

Au cours des 12 derniers mois, les prix des den­rées ali­men­taires aux États-Unis ont aug­men­té de 13,1 %, soit le plus fort taux d’aug­men­ta­tion annuel depuis 1979. L’aug­men­ta­tion des prix du café a con­tribué à la hausse des coûts ali­men­taires en juil­let, avec une aug­men­ta­tion de 3,5 % pour le seul mois de juin.

Les prix du loge­ment, des soins médi­caux et des loisirs ont égale­ment aug­men­té par rap­port à juin, mais ont été com­pen­sés par des baiss­es dans des arti­cles tels que les voitures d’oc­ca­sion, les bil­lets d’avion et les vêtements.

Le prix de l’essence a bais­sé de 7,7 % par rap­port au som­met his­torique de juin, s’étab­lis­sant en moyenne à plus de 5 $ le gallon.

Dans l’ensem­ble, les résul­tats ont été meilleurs que ce qu’at­tendaient de nom­breux analystes.

“Nous sommes encore loin de la chute pro­fonde de l’in­fla­tion que [la banque cen­trale améri­caine] recherche”. Paul Ash­worth, écon­o­miste en chef chez Cap­i­tal Eco­nom­ics, a déclaré :

“Mais c’est le début, et c’est un début, et nous allons voir une hausse des prix au cours des prochains mois.” “Nous nous atten­dons à voir des signes plus larges de relâche­ment de la pres­sion à la hausse”.

Aux États-Unis, les prix sont mon­tés en flèche depuis l’an­née dernière en rai­son de divers fac­teurs, notam­ment la forte demande des con­som­ma­teurs ali­men­tée par les chèques Covid-19 du gouvernement.

D’autre part, en rai­son de prob­lèmes tels que la sus­pen­sion des opéra­tions due à la pandémie en Chine et la guerre en Ukraine, les appro­vi­sion­nements sont restreints, y com­pris pour les ali­ments de base comme le pét­role et le blé.

Face à la hausse des prix des den­rées ali­men­taires, Aquin­nah Rank dit acheter des ver­sions moins chères des arti­cles de mar­que des mag­a­sins, comme les céréales, et acheter moins d’ar­ti­cles non essen­tiels, comme les biscuits.

La baisse du prix de l’essence a apporté un cer­tain soulage­ment, mais l’é­tu­di­ant de 21 ans du Mass­a­chu­setts qui tra­vaille dans des restau­rants cet été se demande s’il trou­vera un emploi qui l’aidera à cou­vrir les frais de nour­ri­t­ure et de loy­er qui aug­mentent rapi­de­ment lorsqu’il obtien­dra son diplôme uni­ver­si­taire en mai. Il sem­ble que l’in­quié­tude soit irrésistible.

“Je m’in­quiète de la non-aug­men­ta­tion des salaires.

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