Une découverte massive sur Mars révèle la possibilité d’éruptions magmatiques sous la surface de Mars

Les sci­en­tifiques ont peut-être iden­ti­fié le coupable der­rière les signes d’ac­tiv­ité vol­canique récente sur Mars.

Sous une large plaine appelée Ely­si­um Plani­tia se trou­ve un panache con­vec­tif man­tellique mar­tien mas­sif de 4 000 kilo­mètres de large qui pour­rait pom­per du mag­ma en fusion vers la surface.

Cela pour­rait expli­quer les nom­breuses preuves de la présence de vol­cans sur Mars.

“Nos résul­tats démon­trent que l’in­térieur de Mars est aujour­d’hui géo­dy­namique­ment act­if, avec une activ­ité vol­canique sim­i­laire à celle des anci­ennes régions vol­caniques de l’H­es­périen”, déclar­ent les géo­physi­ciens plané­taires Adrien Bro­quet et Jef­frey Andrews-Han­na de l’U­ni­ver­sité d’Arizona.

Ils sug­gèrent que la for­ma­tion de la région vol­canique de Thar­sis jusqu’à l’actuelle plaine d’Ely­si­um a été ali­men­tée par un panache man­tellique. “J’ai écrit .

Mars mon­tre des signes très con­va­in­cants qu’elle est géologique­ment morte, tant à l’in­térieur qu’à l’extérieur.

L’âge relatif de la sur­face, où l’on ne con­state aucune activ­ité vol­canique récente ni aucun mou­ve­ment de la croûte, et l’ab­sence de champ mag­né­tique ter­restre ont été cités comme des raisons de croire qu’il n’y a que de la roche solide et immo­bile sous le noyau.

Des obser­va­tions récentes ont infir­mé l’idée que Mars est com­plète­ment morte. Par exem­ple, les météorites qui ont atteint la Terre en prove­nance de Mars présen­taient des traces de con­vec­tion du man­teau il y a 500 mil­lions d’années.

Plus tard, des images satel­lites ont révélé des dépôts vol­caniques vieux de 50 000 ans à la sur­face de Mars, dans un sys­tème de fis­sures appelé fos­s­es de Cerbère.

L’at­ter­ris­seur Mars Insight, qui sur­veille l’in­térieur de Mars depuis novem­bre 2018, a révélé que d’im­por­tantes activ­ités sis­miques com­pat­i­bles avec une activ­ité vol­canique se poursuivent.

D’autres obser­va­tions curieuses ont été faites. Par exem­ple, le champ grav­i­ta­tion­nel local sur la plaine d’Ely­si­um est inhab­ituelle­ment fort, ce qui sug­gère une cer­taine activ­ité souterraine.

Bro­quet et Andrés Han­na ont décidé de rassem­bler des don­nées topographiques, grav­i­ta­tion­nelles, géologiques et sis­miques et de trou­ver un mod­èle correspondant.

D’après leur analyse, le panache man­tellique répond à ce critère. Il s’ag­it d’un courant ascen­dant de matière interne chaude qui pousse con­tre la fron­tière entre le noy­au et le man­teau d’une planète, pous­sant le mag­ma vers le haut et for­mant des points chauds crus­taux et du vol­can­isme de surface.

Pour cor­re­spon­dre à des obser­va­tions telles que l’épi­cen­tre de l’ac­tiv­ité sis­mique détec­tée par InSight, le panache devrait avoir un diamètre d’au moins 3 500 km et être plus chaud de 95 à 285 degrés Kelvin que son environnement.

C’est-à-dire entre 95 degrés Cel­sius et 285 degrés Cel­sius et entre 171 degrés Fahren­heit et 513 degrés Fahrenheit.

Ce phénomène est très sim­i­laire aux panach­es dans le man­teau ter­restre qui ont ali­men­té l’ac­tiv­ité vol­canique préhis­torique à l’o­rig­ine de sculp­tures à grande échelle de la sur­face, comme les trappes du Dec­can et le champ igné de l’At­lan­tique Nord.

“Bien que Mars soit plus petite que la Terre, la faible grav­ité et la vis­cosité élevée du man­teau mar­tien lais­sent présager la for­ma­tion de têtes de panache de taille sim­i­laire”, écrivent les chercheurs dans leur article.

“D’après les seules don­nées de grav­ité et de topogra­phie, le cen­tre de la tête de panache la mieux ajustée se situe pré­cisé­ment au cen­tre du sil­lon de Cer­bère, où se trou­vent de nom­breux vol­cans et séismes mar­tiens récents.”

Cela sig­ni­fie que Mars devien­dra la troisième planète présen­tant une activ­ité de panache man­tellique dans le sys­tème solaire, après la Terre et Vénus, ont déclaré les chercheurs.

C’est un résul­tat qui s’an­nonce assez intéres­sant pour Mars. Plutôt que de cracher de la lave, les vol­cans pour­raient réchauf­fer l’in­térieur de la planète et empêch­er les lacs de la sur­face de geler.

Cela con­duit à la recherche de microbes mar­tiens qui se cachent dans des lacs comme celui-ci et vivent tran­quille­ment, sans être vus par les humains.

“Cette activ­ité de panache indique que Mars a aujour­d’hui un intérieur géo­dy­namique­ment act­if, pas seule­ment sis­mique­ment et vol­canique­ment”, écrivent Brocke et Andrews-Hannah.

“Les panach­es sous la plaine d’Ely­si­um sug­gèrent égale­ment que les coulées vol­caniques de sur­face et l’ac­tiv­ité sis­mique ne sont pas des événe­ments isolés, mais font par­tie d’un sys­tème région­al de longue durée et active­ment soutenu, sug­gérant la longévité des envi­ron­nements hab­it­a­bles souter­rains et de l’as­tro­bi­olo­gie.” Cela mon­tre que cela affecte les possibilités.”

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