Une épave de navire de la Seconde Guerre mondiale a été transformée en récif corallien par des créatures marines.

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Une étude menée pen­dant huit ans sur l’é­pave du SS Thistle­gorm révèle que la vie marine l’a trans­for­mée en un récif arti­fi­ciel habité par des dizaines d’espèces.

Une équipe de chercheurs de l’u­ni­ver­sité de Bologne, en Ital­ie, a tra­vail­lé avec des plongeurs volon­taires pour observ­er et mar­quer les organ­ismes sur une liste de clas­si­fi­ca­tions sous-marines. À la fin de l’é­tude, 71 des 72 tax­ons réper­toriés ont été observés sur l’épave.

Selon l’équipe de recherche, plus nous en saurons sur ces récifs arti­fi­ciels, mieux nous pour­rons pro­téger les récifs naturels. À l’avenir, les récifs arti­fi­ciels et naturels pour­raient être util­isés pour accroître la bio­di­ver­sité marine.

“Le SS cys­tre­gome est un exem­ple con­va­in­cant de la manière dont les récifs arti­fi­ciels peu­vent main­tenir des struc­tures com­mu­nau­taires sim­i­laires à celles des récifs naturels”, écrivent les chercheurs dans l’ar­ti­cle qu’ils ont publié.

Ce n’est pas la seule épave habitée par la vie marine. Les récifs arti­fi­ciels ont ten­dance à refléter les récifs naturels plus impor­tants qui se trou­vent à prox­im­ité. C’est le cas de l’é­pave du SS Sistre­gome dans le nord de la mer Rouge.

Corail mou (Den­droneph­thya), murène (Gym­notho­rax javan­i­cus), écureuil (Sar­go­cen­tron), platax, raie caran d’Ache, pois­son-clown de mer rouge (Amphipri­on bicinc­tus), napoléon (Cheil­i­nus undu­la­tus), etc. C’est l’un des organ­ismes marins les plus représentatifs.

En out­re, les pop­u­la­tions de ces organ­ismes marins sem­blent être restées rel­a­tive­ment sta­bles au cours de la péri­ode d’é­tude, bien qu’il y ait eu quelques fluc­tu­a­tions dues aux change­ments saison­niers et à la tem­péra­ture de l’eau.

Une étude aus­si com­plète a été ren­due pos­si­ble dans le cadre du pro­jet “Tourisme sous-marin pour l’en­vi­ron­nement”, avec l’aide de sci­en­tifiques citoyens dans les épaves. Le pro­jet est mis en œuvre dans plusieurs endroits de la mer Rouge.

“Cette approche de sci­ence citoyenne per­met aux par­tic­i­pants d’ef­fectuer leurs activ­ités habituelles (le com­porte­ment des volon­taires reste inchangé pen­dant l’é­tude) et de col­lecter des don­nées observées de manière occa­sion­nelle”, écrivent les chercheurs.

“Pour analyser la fia­bil­ité des don­nées recueil­lies par les par­tic­i­pants, nous les avons com­parées aux don­nées recueil­lies par les plongeurs de contrôle.

Les sci­en­tifiques affir­ment que les récifs arti­fi­ciels pour­raient être un moyen de réduire la pres­sion du tourisme sur les récifs naturels et de pro­téger cer­taines espèces dépen­dantes des récifs, alors que le change­ment cli­ma­tique con­tin­ue d’avoir un impact sur les océans.

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