Une femme victime de harcèlement sexuel après avoir été touchée lors d’une fête de Noël obtient 23 000 euros

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Un tri­bunal du tra­vail a accordé env­i­ron 23 000 euros à une femme vic­time de har­cèle­ment sex­uel pour s’être fait touch­er les fess­es et avoir reçu des com­men­taires sur ses seins lors d’une fête de Noël.

Shirley Lyons, qui a tra­vail­lé comme con­cep­trice et con­seil­lère com­mer­ciale pour Star­plan en Irlande du Nord de juin 2013 à avril 2018, a déclaré avoir reçu une atten­tion sex­uelle non désirée lors d’une fête en 2017.

La plainte pour har­cèle­ment sex­uel et la plainte pour vic­tim­i­sa­tion de Mme Lyons ont été par­tielle­ment retenues, et le pan­el du tri­bunal a estimé que sa plainte pour licen­ciement injus­ti­fié était fondée, mais pas le reste de la plainte. Elle a reçu 22 735 euros.

Son appel a été con­fir­mé par la Com­mis­sion pour l’égalité.

Le tri­bunal a indiqué que Mme Lyons entrete­nait de bonnes rela­tions avec ses col­lègues sur son lieu de travail.

Elle était la seule femme employée à assis­ter à la fête de Noël de l’en­tre­prise au show­room Star­plan à Por­ta­d­own le 16 décem­bre 2017, avec six autres employés masculins.

Lyons a déclaré qu’elle avait reçu une atten­tion sex­uelle non désirée lorsque sa fête s’est déplacée dans un restaurant.

Le tri­bunal a con­staté qu’un de ses col­lègues a com­men­té les seins et le décol­leté de Lyons, et qu’elle l’a étreinte par der­rière sans son consentement.

Elle lui a égale­ment sug­géré qu’elle pour­rait avoir une liai­son au restau­rant et lui a touché les fesses.

Le tri­bunal a estimé que “ces faits relèvent de paroles et d’actes physiques à car­ac­tère sexuel”.

Devant le tri­bunal, le 20 décem­bre 2017, Lyons a sig­nalé à son supérieur hiérar­chique qu’elle avait été vic­time de har­cèle­ment sex­uel de la part de sa collègue.

Sept jours plus tard, elle a déposé une plainte écrite formelle.

Après sa plainte, le tri­bunal a exam­iné la série de plaintes de Mme Lyons selon lesquelles elle avait été lésée par trois de ses collègues.

Selon le tri­bunal, ils l’ont notam­ment ignorée et exclue, ont men­acé de la “rabaiss­er” et ont dirigé son com­porte­ment intim­i­dant et abusif con­tre elle.

Mme Lyons a pris sa retraite en avril 2018.

L’af­faire a été enten­due en 2018, mais l’or­don­nance d’anonymi­sa­tion a été annulée en jan­vi­er 2023 en rai­son de l’ap­pel de Mme Lyons.

“Je suis heureuse que le procès soit ter­miné”, a déclaré Mme Lyons.

“Je suis égale­ment heureux que le tri­bunal ait accep­té de lever l’or­don­nance d’anony­mat.” Il est impor­tant de me per­me­t­tre de par­ler libre­ment de cette nuit-là et de ce qui s’est passé par la suite.

“Nous étions de sor­tie et, comme d’habi­tude depuis des années, nous avons été choqués et boulever­sés par ce qui s’é­tait passé.

“Au début, j’é­tais déter­minée à ne pas le laiss­er gâch­er ma soirée et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour lui faire com­pren­dre que j’en avais assez de cet acte, mais cela a fini par être une très mau­vaise expéri­ence. Je suis désolée.

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