NEWS: Afrique du Sud
La Haute Cour d’Afrique du Sud garde l’ancien président Jacob Zuma en prison.

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Zuma a été empris­on­né en juil­let après avoir refusé de témoign­er devant des enquê­teurs sur la cor­rup­tion, une déci­sion qui a déclenché de vio­lentes man­i­fes­ta­tions faisant plus de 350 morts.

Le juge K.E. Moto­jane a estimé que la libéra­tion con­di­tion­nelle médi­cale accordée à Zuma en sep­tem­bre dernier était illégale.

Il a statué qu’au­cune des péri­odes pen­dant lesquelles Zuma était en lib­erté con­di­tion­nelle pour raisons médi­cales ne compterait comme temps purgé pour une libéra­tion anticipée sur sa peine de 15 mois pour out­rage au tribunal.

Zuma a été empris­on­né le 11 juil­let dernier pour ne pas avoir com­paru comme ordon­né devant la Com­mis­sion d’en­quête sur la cap­ture d’É­tat, qui est l’ar­got sud-africain de la corruption.

La déci­sion d’au­jour­d’hui est une gifle juridique pour l’an­cien chef du ser­vice cor­rec­tion­nel Arthur Fras­er qui a libéré Zuma pour des raisons médi­cales, annu­lant ain­si la com­mis­sion des libéra­tions con­di­tion­nelles médi­cales qui a con­clu que Zuma n’é­tait pas éli­gi­ble à une libéra­tion anticipée pour raisons de santé.

Zuma et Fras­er sont con­damnés aux dépens de l’ac­tion inten­tée par la Fon­da­tion Helen Suz­man, le groupe de pres­sion de droite Afrifo­rum et le par­ti d’op­po­si­tion offi­ciel l’Al­liance démocratique.

Le chef de l’AD, John Steen­huisen, a déclaré: “Nous nous félici­tons de l’or­don­nance de révo­ca­tion immé­di­ate de la libéra­tion con­di­tion­nelle médi­cale de M. Zuma, de son retour sous la garde des ser­vices cor­rec­tion­nels pour purg­er le reste de sa peine, de l’in­ter­dic­tion de compter le temps passé en lib­erté con­di­tion­nelle médi­cale. comme temps purgé et que lui et M. Arthur Fras­er paient tous les frais de justice. »

« Si nous per­me­t­tons à ces derniers de gliss­er, nous affaib­lirons grave­ment les fonde­ments de notre démoc­ra­tie con­sti­tu­tion­nelle. Nous sommes grande­ment encour­agés par la posi­tion ferme et sans ambiguïté prise par le juge KE Mato­jane à cet égard », a‑t-il déclaré.

La Fon­da­tion Suz­man a déclaré dans son tweet que la déci­sion est une vic­toire pour l’é­tat de droit, bien qu’elle soit sûre que Zuma fera appel du jugement.

Les par­ti­sans de Zuma, quant à eux, ont juré de met­tre leur corps en dan­ger pour empêch­er l’an­cien prési­dent de retourn­er en prison.

L’ANC a joué un rôle direct dans la déci­sion, il a déclaré sur Twit­ter que les ser­vices cor­rec­tion­nels devraient pub­li­er une déc­la­ra­tion sur le développe­ment et qu’ils attendaient cette déclaration.

La déci­sion a soulevé des prob­lèmes de sécu­rité car les man­i­fes­ta­tions con­tre l’emprisonnement de Zuma en juil­let, qui sont large­ment soupçon­nées d’avoir don­né lieu à des pil­lages oppor­tunistes spo­radiques qui ont saccagé des bâti­ments et causé des pertes de mil­liards de rands aux entre­pris­es de la cap­i­tale com­mer­ciale Johan­nes­burg et de la province d’o­rig­ine de Zuma, KwaZulu/Natal.

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