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Avoir des animaux de compagnie à la place des bébés est un acte égoïste selon le pape François.

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Dans un geste sus­cep­ti­ble de soulever la gueule de mil­lions de chats, de chiens et de leurs cohab­i­tants humains, le pape François a sug­géré que les cou­ples qui préfèrent les ani­maux domes­tiques aux enfants sont égoïstes.

Se plongeant dans un débat con­nu pour son ton tox­ique sur les réseaux soci­aux, le leader des 1,3 mil­liard de catholiques dans le monde a déclaré que sub­stituer des ani­maux de com­pag­nie aux enfants « enlève notre humanité ».

Lors d’une audi­ence générale au Vat­i­can, il a déclaré : « Aujour­d’hui… nous voyons une forme d’é­goïsme. On voit que cer­taines per­son­nes ne veu­lent pas avoir d’en­fant. Par­fois ils en ont un, et c’est tout, mais ils ont des chiens et des chats qui pren­nent la place des enfants. Cela peut faire rire les gens, mais c’est une réalité.

Garder des ani­maux de com­pag­nie était « un déni de pater­nité et de mater­nité et nous dimin­ue, enlève notre human­ité », a‑t-il déclaré. La con­séquence était que « la civil­i­sa­tion vieil­lit sans human­ité parce qu’on perd la richesse de la pater­nité et de la mater­nité, et c’est le pays qui souffre ».

Tout en affir­mant que les cou­ples inca­pables d’avoir des enfants pour des raisons biologiques pour­raient envis­ager l’adop­tion, il a exhorté les par­ents poten­tiels “à ne pas avoir peur” de se lancer dans la parental­ité. “Avoir un enfant est tou­jours un risque, mais il y a plus de risque à ne pas avoir d’en­fant”, a‑t-il déclaré.

Les « dames aux chats fous » et les cou­ples avec des « bébés à four­rure » ​​sont fréquem­ment trol­lés sur les réseaux soci­aux. Les pre­mières sont décrites comme des femmes soli­taires et mal aimées, et les sec­on­des comme des nar­cis­siques égo­cen­triques ou des car­riéristes pour qui les bébés et les enfants sont gênants.

Mais la baisse du taux de natal­ité dans les pays dévelop­pés sus­cite des inquié­tudes. Selon le US Cen­sus Bureau, la pro­por­tion de ménages com­posés de cou­ples mar­iés avec enfants est tombée de 40 % en 1970 à 20 % en 2012. Mais sept ménages sur dix inclu­aient un ani­mal de compagnie.

Pen­dant la pandémie de Covid-19, il y a eu une nou­velle baisse mar­quée du taux de natal­ité. En Ital­ie, 22% de bébés en moins sont nés en décem­bre 2020 par rap­port au même mois un an plus tôt. En Espagne, la baisse était de 20 %, et en France de 13 %.

“J’ai l’im­pres­sion que j’a­ban­don­nerais une grande par­tie de ma vie pour être par­ent”, a déclaré Lisa Rochow d’Yp­si­lan­ti, Michi­gan, à la BBC en 2019. “Cela coûterait de l’ar­gent, cela coûterait du temps, cela coûterait des choses que vous vouloir faire.” Au lieu de cela, elle et son parte­naire, tous deux dans la ving­taine, avaient accueil­li un chiot Husky sibérien dans leur vie. Cer­tains cou­ples choi­sis­sent de ne pas avoir d’en­fants pour des raisons envi­ron­nemen­tales ou financières.

François, qui a déjà dénon­cé “l’hiv­er démo­graphique”, ou la baisse des taux de natal­ité dans les pays dévelop­pés n’est pas con­nu pour avoir un ani­mal de com­pag­nie dans sa rési­dence du Vat­i­can. Mais il a été pho­tographié en train de caress­er des chiens. Il a autorisé un bébé agneau à être drapé sur ses épaules pen­dant l’Épiphanie en 2014 et a caressé un tigre et une panthère.

En 2014, François a déclaré au jour­nal Il Mes­sag­gero qu’avoir des ani­maux de com­pag­nie au lieu d’en­fants était « un autre phénomène de dégra­da­tion cul­turelle », et que les rela­tions émo­tion­nelles avec les ani­maux de com­pag­nie étaient plus faciles que la rela­tion « com­plexe » entre par­ents et enfants.

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