NEWS: Emirats Arabe Unis
Un tribunal britannique condamne le souverain de Dubaï de payer 734 millions de dollar à son épouse.

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La Haute Cour de Lon­dres a ordon­né au sou­verain de Dubaï de pay­er à son ex-femme et à leurs deux enfants plus de 734 mil­lions de dol­lars , selon des doc­u­ments judi­ci­aires pub­liés mar­di, selon lesquels il représen­tait un « risque grave » pour leur sécurité.

Les doc­u­ments détail­lent un règle­ment de garde, daté du 19 novem­bre, qui sem­ble être l’un des plus impor­tants de l’his­toire bri­tan­nique, équiv­alant à env­i­ron 734 mil­lions de dol­lars. Le règle­ment sem­ble égale­ment résoudre une bataille judi­ci­aire de deux ans entre le sou­verain de Dubaï, le cheikh Mohammed bin Rashid al-Mak­toum, et la princesse Haya Bint Al Hus­sein, qui a fui à Lon­dres en 2019, deman­dant l’asile poli­tique et le divorce.

Les avo­cats représen­tant le cheikh Mohammed et la princesse Haya n’ont pas immé­di­ate­ment ren­voyé les deman­des de com­men­taires mardi.

La fuite de la princesse de Dubaï, la plus grande ville des Émi­rats arabes unis, a fait suite aux efforts infructueux de départ de deux des filles de Sheikh Mohammed d’un autre mariage, Sheikha Sham­sa al-Mak­toum et Sheikha Lat­i­fa bint Mohammed al-Maktoum.

Les représen­tants de Cheikh Mohammed ont nié que les femmes soient détenues con­tre leur gré.

En octo­bre, des doc­u­ments judi­ci­aires ont révélé que Cheikh Mohammed avait util­isé un logi­ciel de haute tech­nolo­gie acheté à une société israéli­enne pour pirater les télé­phones porta­bles de son ex-femme, de deux de ses avo­cats et de trois autres associés.

Dans les doc­u­ments judi­ci­aires ren­dus publics cette semaine, le juge Philip Moor a cité le piratage et « son enlève­ment de Sheikha Sham­sa et Sheikha Lat­i­fa », entre autres fac­teurs, en affir­mant que Sheikh Mohammed « con­stitue un risque grave » pour la princesse et leurs enfants.

Le juge Moor a déclaré que la princesse Haya et les enfants, compte tenu de leur statut, auraient eu besoin de sécu­rité de toute façon, mais il a souligné qu’ ”ils sont par­ti­c­ulière­ment vul­nérables et ont besoin d’une sécu­rité étanche pour assur­er leur sûreté et leur sécu­rité dans ce pays”.

Le juge a ajouté que la princesse Haya ne demandait pas “une récom­pense pour elle-même autre que pour la sécu­rité” et une com­pen­sa­tion pour les objets qu’elle avait per­dus à la suite de la fin de son mariage.

Le tri­bunal a ordon­né au cheikh Mohammed de vers­er une somme for­faitaire de 251,5 mil­lions de livres ster­ling, soit env­i­ron 330 mil­lions de dol­lars, à la princesse Haya, qui était la plus vis­i­ble des six épous­es du cheikh. Des doc­u­ments indi­quaient que l’ar­gent devait servir à l’en­tre­tien de ses maisons bri­tan­niques, à sa sécu­rité future et à ce qui lui était dû pour les bijoux et les chevaux de course.

Cheikh Mohammed doit égale­ment pay­er plus de 3 mil­lions de livres ster­ling pour l’é­d­u­ca­tion des deux enfants du cou­ple, plus env­i­ron 10 mil­lions de livres ster­ling d’ar­riérés, selon les doc­u­ments judiciaires.

Les paiements seront garan­tis par un titre de 290 mil­lions de livres ster­ling détenu par la Banque HSBC. La somme finale de plus d’un demi-mil­liard de livres était net­te­ment inférieure aux 1,4 mil­liard de livres demandés par les avo­cats de la princesse Haya en octo­bre, selon des doc­u­ments judiciaires.

L’af­faire du divorce de la princesse Haya et du cheikh Moham­mad a don­né un aperçu de la vie de la roy­auté de Dubaï.

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